Bien s'orienter après un bac +2
De l’université vers les grandes écoles, une voie royale négligée
Entrer dans une grande école de commerce ou d’ingénieur sans passer par une prépa : c’est non seulement possible, mais c’est une voie méconnue et souvent négligée des étudiants, qui ont tendance à s’autocensurer. Pourtant, 30 % des diplômés des 222 écoles membres de la conférence des grandes écoles (CGE) y sont entrés par les admissions sur titre, également appelées « admissions parallèles », généralement après un bac + 2 ou un bac + 3.
« Les écoles ont accès aux choix que nous avons formulés, et ils doivent correspondre à un projet professionnel. Il ne faut donc pas tout demander..
En 2019, 27 % des entrants en 1 er année de cycle ingénieur viennent de prépa intégrée, et seulement 6,3 % après un diplôme universitaire français (licence à bac + 3)
Si les étudiants en licence ont souvent du mal à s’imaginer dans une grande école, les écoles de commerce leur font pourtant les yeux doux. En leur sein, les étudiants admis par les admissions parallèles sont désormais plus nombreux que ceux passés par une prépa.
Les résultats du concours Passerelle, qui permet aux titulaires d’un bac + 2 ou bac + 3 d’accéder, en deux concours distincts, à treize écoles de commerce parmi lesquelles Grenoble EM, Burgundy BS (Dijon), Télécom EM, Rennes SB, Strasbourg EM, etc., montrent que la voie n’y est pas si étroite pour eux. En 2016, 3 160 places ont été proposées pour ces deux concours, auxquels se sont proposés 6 697 candidats, soit un taux de succès global de 47,2 % ! Et le nombre de places continue à augmenter : il atteindra 3 310 en 2017.
Le concours à bac + 2 (la durée d’une prépa), longtemps le plus demandé et le plus doté en places, est très majoritairement tenté par des titulaires de BTS et de DUT. Il devient moins important à mesure que celui à bac + 3 prend progressivement le relais :
« La stratégie des étudiants est de plus en plus d’avoir un premier diplôme de niveau licence et ensuite de chercher un programme de grande école, voire un contrat en alternance », témoigne Jean-Guy Bernard, président de l’association Passerelle.
Il note aussi que cette tendance est portée par le développement des bachelors, qui constituent 35 % des candidats à bac + 3, « mais aussi des licences professionnelles en économie gestion, en vente ou en gestion des entreprises et des administrations [GEA] ».
En réalité, les recrutements sur titres des écoles de commerce se font le plus souvent sur dossier, et avec des tests de logique et d’aptitudes linguistiques (du type TAGE-MAGE) et de langues (TOEIC, TOEFL, etc.) afin de ne pas écarter les étudiants en fonction de leur discipline de départ.
S’ensuivent des oraux de langue, un entretien, voire des exercices de mise en situation à plusieurs.
« Les titulaires de licence d’économie-gestion, de droit, de sciences, et de langues étrangères appliquées sont les plus représentés dans les admissions parallèles, même si d’autres matières littéraires, histoire, peuvent aussi venir et y réussir »,.
Née de la fusion des écoles de commerce de Sophia Antipolis et de Lille, Skema recrute ainsi 530 élèves chaque année par admission parallèle, autant que dans les classes préparatoires. Près de 4 000 candidats se sont présentés l’an dernier : 180 avec un niveau bac + 2 (BTS, IUT, L2), pour une rentrée en première année du programme grande école, et 350 avec un bac + 3 (en deuxième année).
A l’expérience, les élèves admis sur titres effectuent des parcours en tous points comparables à ceux des autres.
DU POTENTIEL ET DE L’OUVERTURE
« Ce qui nous intéresse, c’est d’avoir de la diversité, il n’y a pas de profil de réussite. Nous recherchons des gens qui ont du potentiel et de l’ouverture, ils sont ensuite totalement mélangés au sein des groupes et apportent de la valeur ajoutée », ajoute Philippe Dépincé, directeur d’Audencia Grande Ecole, où le nombre de places par la procédure d’admission parallèle est passé de 150 en 2012 à 220 en 2016.
L’école recrute sur la base d’un titre bac + 3 reconnu par le ministère de l’enseignement supérieur. Les titulaires d’un bachelor, dont le niveau est reconnu par le registre de la formation professionnelle (RNCP), peuvent cependant demander une dérogation.
Le passage par l’université peut aussi être une voie royale pour les grandes écoles.
45 ans d'expertise
Une connaissance unique sur l'évolution et l'accès aux études supérieures
Réussite
Une méthode unique pour
atteindre les objectifs fixés
avec votre enfant
Un spécialiste Parcoursup
15 ans d'expérience
Parcoursup (APB)
Alexandre de LAMAZIERE
Confiance
Un service fiable : Satisfait
ou remboursé à 100%
Notre bilan d'orientation à BAC +2
Il sera effectué par notre directeur Mr Alexandre de LAMAZIERE dans le cadre d'un bilan de compétences académique et professionnel prenant en compte les "softs skills" demandés par les entreprises.
Notre méthode
Avec lui, vous allez acquérir :
La connaissance des itinéraires de formation
La connaissance des métiers
La connaissance de soi
L’orientation des étudiants chez ODIEP est un service qui consiste à présenter à celui-ci les différentes filières dans lesquelles il pourrait s’insérer en fonction de son parcours académique antérieur, des ses intérêts, de sa personnalité et de différents autres paramètres qui peuvent être déterminés grâce à de nombreux tests psychométriques, des questionnaires d’intérêts et notre propre documentation compilée depuis 1978.
L’objectif principal en tant qu’étudiant expérimenté est de créer un projet d’études qui convient à ses motivations, à sa personnalité et à son niveau académique.